Sébastien Bellec, à Plouray (56), modifie son système de production en misant sur le pâturage dès l’agnelage, pour économiser sur les concentrés et la quantité d’enrubannage distribués. 180 kg de concentrés par brebis, 5,8 kg de concentrés/kg de carcasse, selon les données de 2019, sans stockage possible sur la ferme. Pour réduire ces charges alimentaires, depuis 2 ans, Sébastien Bellec a lancé de nombreux investissements. [caption id= »attachment_63663″ align= »aligncenter » width= »720″] La faf est un outil apprécié pour des compositions d’aliments précises, leur évolution possible dans le temps et la réduction de la pénibilité du travail.[/caption] Une Faf en ovin Les 10 ha de triticale – hormis la vente d’une remorque permettant de payer la moissonneuse ! – sont dorénavant stockés dans deux cellules adjacentes à la bergerie et destinés aux 480 brebis ; 3 silos en résine complètent la fabrication. Seul un aliment complet est distribué au démarrage des agneaux pour l’appétence (15 jours). Ensuite, ils passent avec un complémentaire agneau rationné, composé de 50 % de triticale. L’aliment brebis est lui composé à 70 % de la céréale. « L’investissement s’est porté à 8 000 € (dont 6 500 € pour l’automate). J’ai tout installé moi-même. Je ne manipule plus d’aliment à la main. À terme, je vais rajouter 2 silos, pour le minéral et l’argile ». Pour optimiser la qualité des fourrages, un hangar de stockage a aussi été en partie construit en 2020. [caption id= »attachment_63661″ align= »aligncenter » width= »720″] Des chemins de 2 m de large en grave ciment autour de la bergerie partent du parc de tri qui sera accolé à la bergerie.[/caption] Accéder au pâturage dès la mise bas Et, dès cette année, finie la période de bâtiment pour les brebis en attendant le sevrage des agneaux. « Une semaine après l’agnelage, ou plus tôt, elles iront pâturer. Le matin, j’isole les agneaux, les brebis sortent dans une parcelle. Le soir, elles…
Ovin : Limiter les aliments à l’auge