De plus en plus, les agriculteurs font appel à des prestataires de service pour accomplir leurs travaux de culture. Comment bien appréhender ce recours à la sous-traitance ? Tant sur le plan social que technologique, le secteur de l’agriculture subit des mutations. En effet, avec l’accélération des départs à la retraite, le nombre d’agriculteurs est en baisse et on observe l’augmentation de la main-d’œuvre salariale au détriment de la main-d’œuvre familiale. Côté innovations technologiques, les matériels sont toujours plus coûteux et plus complexes à maîtriser du fait de leur perfectionnement constant. ETA, Cuma : des avantages En vue de mieux maîtriser le coût horaire du matériel, la réalisation d’un audit s’avère utile. Le résultat permet d’orienter l’exploitant vers les ETA (Entreprises de travaux agricoles) ou bien les Cuma (Coopératives d’utilisation de matériel agricole). L’audit permettra aussi de mesurer l’équilibre entre le choix d’un investissement individuel, avec l’incidence fiscale et sociale de ce dernier, en mesurant sa période d’amortissement. En évitant des investissements contraignants pour la trésorerie de l’exploitation, ces solutions cumulent beaucoup d’avantages comme des conditions de travail moins contraignantes ou le recours à une main-d’œuvre qualifiée. D’autres avantages sont à prendre en compte : des économies sur les carburants, les amortissements ou bien l’entretien. Aussi, le recours à la sous-traitance permet d’avoir à disposition du matériel de pointe, libère du temps en permettant à l’exploitant de se consacrer à d’autres activités. La démonstration par l’exemple Prenons une exploitation dont la SAU est de 50 ha de blé et 20 ha de maïs, qui envisage le remplacement de son matériel avec un investissement pour une charrue réversible 5 socs (21 000 € net). L’investissement sera amorti sur 7 années. La solution « recours à l’entreprise » va permettre un gain de trésorerie annuel de 1 145 € pendant les 7 années de remboursement du capital investi. À ce gain, s’ajoute…
Sous-traiter ses travaux de cultures : la bonne option ?