Dans le cadre de la 2e édition du Salon à la ferme, la Confédération paysanne 35 a partagé ses propositions sur la transmission – installation avec des élus locaux. « Au début, je n’étais pas intéressé pour m’installer en agriculture. Je m’interrogeais sur la charge de travail notamment », précise Maxime Gautier, non issu du milieu agricole. Il a pourtant finalisé la reprise de la ferme de Michel Sauvée il y a 2 mois. Il a découvert la ferme en lait bio du cédant (55 ha, monotraite, maximisation du pâturage, 50 VL croisées) par l’intermédiaire de sa compagne, la fille de Michel Sauvée. « J’adore les animaux mais je voulais travailler dans un système cohérent », témoigne celui qui a été 8 ans paysagiste. « Je lui ai montré qu’on peut être bien dans ce métier, qu’on peut aussi avoir d’autres occupations, une vie sociale à côté », a précisé Michel Sauvée le 4 mars sur sa ferme à Dingé. Sur 2019-2020, Maxime Gautier a suivi un BPREA au Rheu puis réalisé des remplacements sur l’élevage et effectué des stages chez deux autres agriculteurs. Sur l’exploitation, cédant et repreneur ont construit ensemble une nurserie mobile qui facilite l’accès des génisses à l’extérieur. Stage Paysan créatif « Se déroulant sur un an, le stage Paysan créatif, porté par la Ciap (Coopérative d’installation en agriculture paysanne), permet de réaliser un stage chez un paysan référent technique, sur la même production que son projet, et un 2e stage chez un paysan du territoire de l’installation. À côté, des journées de formation permettent d’aborder différentes thématiques (dimensionnement économique de son projet, commercialisation, organisation du travail…) », souligne Charlotte Kerglonou, présidente de la Confédération paysanne 35. « Cette formation est complémentaire du parcours à l’installation et du stage de parrainage existants. » De son côté, Michel Sauvée a commencé à réfléchir à sa transmission il y a…
Travailler avec les collectivités pour installer