À Val d’Izé (35), le Gaec Douillet travaille en traite robotisée depuis 2017. Pour Romain Chevrel, l’un des associés, son système pâturant se résume en un maître-mot : efficience. « Je fais partie d’un groupe herbe de la Chambre d’agriculture depuis quelques années », raconte Romain Chevrel, associé du Gaec Douillet au Val-d’Izé (35). « Un des membres était en système pâturant avec robot. Avant même d’investir, je savais que ça fonctionnait ». L’éleveur a rejoint son père sur la ferme familiale en 2013. À l’époque, la ferme est menée en agriculture conventionnelle, avec 92 ha et 550 000 L de quota laitier. En 2016, l’exploitation entame sa conversion vers l’agriculture biologique après la fusion entre Agrial et Eurial. « Nous étions déjà en système extensif et pâturant », se souvient Romain Chevrel. « La marche pour passer en bio était petite ». Puis, en 2017, les éleveurs ont investi dans deux robots Lely A4. « J’aimais beaucoup traire », confie l’agriculteur. « Mais ça va bien quand on est jeune. Je ne me voyais pas le faire pendant 30 ans  ». En parallèle, le choix est fait de déléguer l’élevage des génisses afin d’accroître le nombre de laitières sans augmenter le chargement. À l’heure actuelle, la structure possède 110 vaches laitières Prim Holstein et croisées Holstein – Rouges norvégiennes, plus petites mais mieux adaptées au pâturage. Dehors 10 mois de l’année Les vaches sortent dès février. Elles restent jour et nuit dans les paddocks d’avril à fin novembre. « Du mois d’avril jusqu’à fin juillet, les cornadis sont fermés », annonce l’éleveur. « En août, on commence à leur distribuer de l’enrubannage à l’auge. En hiver, la ration est composée d’ensilage d’herbe et de foin  ». Le coût alimentaire est de 54 € / 1 000 L (680 000 L de lait produits). Paddocks jour et…

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