Les plus petites retraites agricoles (celles des conjoints et des aides familiaux) sont revalorisées depuis 2022. Le statut de conjoint collaborateur permet aux conjoints de chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole de bénéficier d’une protection sociale complète, au même titre que les aides familiaux, pour une cotisation sociale minimale. Mais les pensions de retraite sont très faibles. Pour les améliorer, plusieurs outils sont proposés dans la loi Chassaigne du 17 décembre 2021. Non-salariés agricoles : création d’un montant unique de PMR Depuis le 1er janvier 2022, la Pension majorée de référence (PMR) concerne les retraités actuels et futurs. Le montant de la PMR (équivalent du minimum contributif dans le régime général) des conjoints collaborateurs et aides familiaux est ainsi aligné sur celui des chefs d’exploitation. Un gain moyen de 65 € par mois (75 € pour les femmes) a été estimé lors de l’étude de cette mesure, pour plus de 210 000 bénéficiaires potentiels (67 % de femmes). Sur amendements, le relèvement du seuil d’écrêtement de la PMR qui était de 874,76 € en 2021, a été relevé au niveau du montant de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) d’un montant de 906,81 €. Statut de conjoint collaborateur limité à 5 ans Cette limitation, déjà applicable aux aides familiaux, a pour objectif d’encourager les conjoints collaborateurs à privilégier un statut socialement protecteur, comme ceux de co-exploitant et de salarié, afin d’acquérir des droits sociaux plus rémunérateurs. ASPA : mieux informer les assurés L’information, par les caisses de retraite, des conditions d’attribution et de récupération sur succession de l’Aspa ne sera plus effectuée seulement au moment de la liquidation de la pension, mais aussi durant l’année précédant l’âge d’éligibilité, soit 65 ans. Les conjoints collaborateurs et les aides familiaux, retraités actuels et futurs, sont concernés par cette revalorisation depuis le 1er janvier 2022, s’ils bénéficient d’une retraite à taux plein et s’ils…

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