Influenza aviaire : deux mesures d’urgence demandées au gouvernement pour maintenir la filière

7343.hr - Illustration Influenza aviaire : deux mesures d’urgence demandées au gouvernement pour maintenir la filière
Pour le moment seuls des élevages de canards ont été contaminés par l’Influenza aviaire en France.

Suite à la propagation de l’influenza aviaire, couplée à l’augmentation drastique du prix de l’aliment, les filières avicoles demandent au gouvernement de prendre deux mesures d’urgence. En effet, les interprofessions de la volaille de chair (Anvol), des œufs (CNPO) et du foie gras (Cifog) appellent à adapter les dispositifs d’indemnisation et la prise en charge de l’activité partielle afin de maintenir les emplois dans les entreprises.

Adapter les conditions d’indemnisation à la réalité des filières

Concernant la première mesure, les acteurs de la filière avicole demandent :

  • L’indemnisation à 100% des pertes économiques des élevages jusqu’à la remise en place effective des animaux, y compris au-delà de la date de fin des restrictions sanitaires
  • La révision à la baisse des taux de spécialisation (en volaille) actuellement de 60 % pour les abattoirs et 65 % pour les entreprises de la nutrition animale
  • L’augmentation du taux de couverture de la perte de l’EBE pour toutes les entreprises (actuellement 80 % pour les TPE, et 60 % pour les PME et ETI), certaines subissant de graves pertes depuis 4 ans sont très fragilisées
  • Le relèvement des plafonds de 4 millions d’euros par entreprise et de 8 millions d’euros par groupe qui bénéficieront d’une indemnisation.
  • L’exonération des PME et des ETI (comme pour les TPE) du plafond de l’avance de trésorerie aujourd’hui fixé à 8% du chiffre d’affaires de 2018 réalisé dans la zone réglementée

Renforcer l’accompagnement financier de l’activité partielle

Les interprofessions demandent une augmentation du taux de prise en charge par l’État qui ne permet pas aujourd’hui de maintenir les emplois dans les entreprises impactées. Elles réclament également la mise en place d’un accord de branche pour activer le dispositif d’activité partielle de longue durée dans les domaines de l’accouvage, de l’élevage ou encore de la nutrition animale.


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