La géomyze, une menace pour les maïs de l’Ouest

10997.hr - Illustration La géomyze, une menace pour les maïs de l’Ouest
Les symptômes d’attaque de géomyze sont caractéristiques et observés sur plusieurs plantes consécutives dans les rangs : un dessèchement de la feuille centrale sur des maïs à 3 feuilles avec un « poireautage » à la base de la plante.

La géomyze a fait des ravages en Bretagne en 2021, avec parfois plus de dégâts que lors de la précédente attaque de 2016. Le printemps 2021 particulièrement frais, provoquant des levées lentes du maïs, a exposé de manière prolongée les jeunes plants aux ravageurs, principalement géomyzes et corvidés en Bretagne. Un effet bocage négatif « L’enquête menée autour de 1 000 ha en 2021 rapportait que 25 % des surfaces réparties uniformément sur la Bretagne présentaient des dégâts de géomyzes à plus de 25 %  », précisait Élodie Quéméner, d’Arvalis-Institut du végétal lors d’un webinaire du 9 décembre. Des symptômes caractéristiques observés sur plusieurs plantes consécutives dans les rangs : un dessèchement de la feuille centrale sur des maïs à 3 feuilles avec un « poireautage » à la base de la plante. Phénomène principalement observé, comme lors de la précédente attaque en 2016, dans des parcelles abritées avec des haies ou des bois à proximité, et dans des sols qui se réchauffent plus vite. La présence de prairies à proximité augmente aussi le pourcentage d’attaques. Des solutions efficaces La géomyze est désormais endémique, avec un effet année observé plus qu’un effet rotation. Mais l’environnement est un élément favorisant (prairie, bocage), ce qui explique certainement les fortes attaques dans l’Ouest. Des solutions sont néanmoins efficaces. En traitement de semences par exemple, la dérogation accordée pour la solution Lumiposa est arrivée tardivement l’année dernière. « Suite à la nouvelle demande formulée par l’AGPM, le produit bénéficie à nouveau d’une autorisation temporaire sous certaines conditions d’utilisation pour 2022 », relaie la spécialiste. Les essais menés en 2021 montrent une efficacité d’environ 50 %. Parmi les autres solutions en évaluation, les microgranulés à base de pyréthrinoïdes et appliqués avec diffuseur présentent une efficacité de 45 à 65 %, sans compter leur action du même ordre de grandeur sur les taupins. Élodie Quéméner rappelle que l’usage des…

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