L’hiver doux était favorable à l’hivernage des colonies. Cette année, les visites de printemps ont démarré dès la mi-mars avec le temps ensoleillé. Ce rituel annuel permet de vérifier l’état des colonies d’abeilles à la sortie de l’hiver. Il a été marqué par la présence de colonies sur les starting-blocks : entre une ponte active de la reine tapissant les cadres de couvain et une belle entrée de miel, la place pouvait se faire rare dans le corps de ruche. Des apiculteurs ont posé précocement des hausses pour offrir de la place pour stocker le miel. Un essaimage à prévenir Depuis que les températures ont chuté début avril, le couvain a donné naissance à de jeunes abeilles : les populations doivent se sentir de plus en plus à l’étroit. Des apiculteurs craignent un fort essaimage au retour des beaux jours. Le plan d’action est prévu pour faire de la place dans les ruches, dès que les températures le permettront. Au programme : remplacer des cadres remplis par des cadres à construire, ainsi que prélever du couvain et des abeilles pour créer de nouveaux essaims. Mais pour l’heure, le temps ne laisse guère le choix aux apiculteurs que de préparer le matériel pour être opérationnels le moment venu. La récolte de miel de printemps est prévue pour courant mai. Pour rappel, le colza est en ce moment une ressource importante pour les abeilles. Il faut donc éviter tout traitement sur le colza en fleur. En cas de traitement indispensable, il ne faut traiter qu’à la nuit tombante. Maëlle Colin / ADA Bretagne…
La miellée de printemps est pour bientôt