Des aviculteurs de différents groupements venus des 4 départements bretons se sont retrouvés la semaine dernière à Plérin (22) pour parler de la situation économique qui se détériore durement dans leurs élevages. Un peu plus de 80 aviculteurs, venus des 4 coins de la Bretagne, étaient réunis à Plérin mercredi 23 mars en soirée à l’appel de la FDSEA des Côtes d’Armor. « Nous avons échangé avec un grand nombre d’éleveurs de volailles qui se posent beaucoup de questions et notamment sur l’équilibre des contrats qui les lient avec leurs organisations de productions. Les autres productions poussent à la contractualisation mais lorsque l’on regarde bien le cas de la volaille, il n’est pas certain que cela soit intéressant niveau rémunération pour les producteurs de s’engager dans ce système », constate Philippe Cherdel, secrétaire général de la FDSEA 22. Le syndicat avait invité les responsables du Pôle Amont de LDC, principal acheteur de volailles en France, et les représentants des groupements de producteurs à participer à cette réunion mais les chaises sont restées désespérément vides. « Un compte rendu de la réunion sera envoyé à LDC et aux groupements en leur proposant une nouvelle date pour se rencontrer », précise Philippe Cherdel. Un coût de production hors contrat qui augmente de 25 % « Nous sommes confrontés à une hausse généralisée du coût des intrants et de nos charges : gaz, électricité, fuel, main-d’œuvre, matériel d’élevage, litière… Le manque de main-d’œuvre est un réel problème et cela devient compliqué de trouver du personnel pour le ramassage des volailles. Le conflit en Ukraine fait exploser le prix des matières premières, les projections donnent une augmentation de 44,7 % du coût alimentaire d’ici le mois de juin », résume David Labbé, président de la section volaille de la FRSEA Bretagne. Les aviculteurs pointent les déséquilibres qu’ils subissent dans leurs contrats : la qualité de…
La profession réclame 100 €/t sur les contrats