Une chose est sûre, les frères Delaroche n’ont pas peur du changement. Après l’installation de 2 robots de traite en 2014, ils décident 2 ans plus tard de passer en bio ce qui a débouché sur le développement du pâturage et la réduction du coût alimentaire. « Lorsque nous avons installé les 2 robots de traite en 2014, le passage en agriculture biologique n’était pas encore en projet. Cependant, déjà très soucieux de l’environnement, nous avions souscrit à une MAE réduction des usages phytosanitaires. En 2016, nous avons engagé la conversion car nos pratiques étaient très proches du bio », retrace Sébastien Delaroche, associé à ses 2 frères Romain et Ludovic sur une exploitation produisant 750 000 L de lait sur 200 ha de SAU. De la fétuque pour prolonger le pâturage Pour les 3 associés, conserver un maximum de pâturage était une priorité même en traite robotisée. « Sur une carte, nous avons défini une zone de pâturage sur les 80 ha accessibles autour de la stabulation. Nous avons donc 40 ha de pâtures, en paddocks de 1,5 à 2 ha, la parcelle la plus éloignée se trouve à 600 m. Nous fonctionnons au fil avant et les vaches restent 3 à 4 jours dans chaque paddock. Après chaque passage du troupeau, je passe une herse de prairie pour étaler les bouses et niveler le terrain. Si besoin je réalise un passage avec la faucheuse pour éliminer rumex et chardons », explique Ludovic. La porte de tri permet d’orienter les vaches vers 4 paddocks spécifiques pour la nuit qui se situent à côté du bâtiment pour que les éleveurs n’aient pas à aller les chercher trop loin le matin. Les pâtures sont semées avec 30 kg / ha de mélange : 18 kg de légumineuses et 12 kg de RGA diploïde +…
Le passage en bio a accéléré le développement du pâturage