Avec deux stalles pour 80 vaches en production, le troupeau a vite trouvé le bon rythme entre la traite robotisée et les paddocks dimensionnés pour 24 heures. Sur 160 ha de SAU, le Gaec de Kervatal compte 100 ha en herbe. Mais attention, 45 ha en zone humide ne sont valorisés que par les génisses ou en foin. Pour le reste, 23 ha en RGA-TB sont accessibles au pâturage des 80 vaches en moyenne à la traite, les autres surfaces (en mélanges de trèfles – RGH) étant destinées à la fauche. À 28 ares / vache, le pâturage a toujours eu une place importante dans le système alimentaire (30 ha de maïs cultivés par ailleurs). Cependant, il y a trois ans, Angélique et Yannick Bolloré ont voulu améliorer la gestion des prairies « pour baisser les coûts de production ». Le parcellaire accessible a été redécoupé en 21 paddocks de 0,8 à 2 ha. « En gros, l’idée, c’est un paddock pour 24 heures. Les parcelles plus grandes sont gérées au fil avant », expliquent les éleveurs de Rosporden (29). Pour augmenter la pousse et la matière sèche avalée par hectare, le couple s’est inspiré des bonnes idées recueillies au sein d’un groupe lait animé par la Chambre d’agriculture. « Il mixe des profils différents : intensif, extensif, bio… Il y a à apprendre de tous. Le cabinet PâtureSens est aussi intervenu sur deux journées. Cela ouvre des portes », raconte Angélique Bolloré. « Aujourd’hui, nous gérons mieux les débrayages et les refus en sortant la barre de coupe dès que nécessaire. » Le bruit de la porte de pâturage donne le départ La traite robotisée a démarré en janvier 2021. « L’option d’installer deux stalles pour un effectif de 80 vaches à la traite a permis d’avoir énormément de souplesse. L’arrivée des robots n’a ainsi pas eu d’impact sur…
« Les robots n’ont pas eu d’impact sur notre conduite herbagère »