Maximiser le pâturage en s’adaptant au contexte séchant

Des éleveurs laitiers dans une prairie au milieu de leurs vaches - Illustration Maximiser le pâturage en s’adaptant au contexte séchant
Gaëlle et Sébastien Vaugrenard, éleveurs laitiers à Pénestin (56).

Installés au Gaec de Trebestan depuis août 2020, Gaëlle et Sébastien Vaugrenard élèvent une soixantaine de vaches laitières en agriculture biologique. Leur objectif : maximiser leur autonomie décisionnelle et économique. Gaëlle et Sébastien Vaugrenard ont repris en 2020 la suite des parents de Sébastien, qui s’étaient installés sur la ferme en 1983. Continuité familiale et nouveaux objectifs « Au début je ne voulais pas être agriculteur », confie l’agriculteur. « J’étais paysagiste, mon père utilisait encore des phytosanitaires et je ne soutenais pas ces valeurs. Quand il a fait le choix du bio en 2009, j’ai regardé son agriculture d’un autre œil. J’ai vu un environnement plus vivable, et qui laissait aussi place à l’autonomie, la liberté de décision et l’expérimentation. C’est aussi ce qui a plu à Gaëlle, qui ne travaillait pas non plus dans le milieu agricole, et nous a poussés à nous installer ensemble ». Pour le moment, au Gaec, l’important est de garantir économiquement les prochaines années afin de rembourser les frais de reprise (avec un prix d’équilibre de 370 €/1 000 L), mais les projets et questionnements pour l’avenir ne manquent pas (monotraite, vêlages groupés, rénovation du bâtiment, salariat, vente directe, etc.). Côté personnel, garder du temps libre pour la famille est également un objectif. Le Gaec élève 60 laitières sur 116 ha, dont 35 de marais inondés l’hiver. Ces marais sont pâturés à partir de juin par les génisses et les taries. Ils permettent aussi l’autonomie en litière, grâce à la fauche de 17 ha de roseaux : « Cela nous évite de subir la montée des prix ». S’adapter aux contraintes pédoclimatiques La ferme fait face à un contexte très séchant, avec 500 à 600 mm de pluie/an et des sols peu profonds et argileux. « Dès juin, les sols sont secs, l’herbe ne pousse plus », explique l’éleveur. Cette année, un essai de pâturage d’été va être mené…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article