Ne pas sacrifier l’excellence de l’élevage breton

11707.hr - Illustration Ne pas sacrifier l’excellence de l’élevage breton
Thomas Couëpel, président du Gouessant, a reçu la délégation de la Région conduite par Loïg Chesnais-Girard.
Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, a réaffirmé son soutien au secteur agricole breton ébranlé par la flambée des prix des intrants et matières premières.

Vendredi 1er avril, une délégation de la Région autour de son président Loïg Chesnais-Girard s’est rendue au siège du Gouessant à Lamballe (22). « Nous avons fait un état des lieux de la situation vécue par la coopérative qui traverse cette crise secouant la société entière. Nous avons élargi nos échanges à l’impact sur toutes les filières en Bretagne », a expliqué Thomas Couëpel, président du groupe coopératif. « Le prix de la tonne de blé est emblématique, passé de moins de 180 € à 400 € en quelques semaines… Même chose pour le gaz, l’énergie dont ont besoin nos usines et les élevages. Les coûts de production et de fabrication explosent et les producteurs ne peuvent les encaisser seuls. Malheureusement, nous avons de profondes difficultés à répercuter ces hausses à notre aval jusqu’aux consommateurs », déplore le responsable.
Assumant « une ambition claire », Loïg Chesnais-Girard se positionne aux côtés des gros acteurs régionaux du secteur rappelant « la responsabilité de la Région à participer à la souveraineté alimentaire sans rien lâcher pour autant sur les questions sociétales et environnementales ». L’élu continue à voir la région comme une terre d’élevage.

Une agriculture plurielle et durable

« Pas question de perdre nos filières d’excellence. Ce serait par exemple une grosse erreur de sacrifier le lait le plus bas carbone d’Europe pour des céréales. » Même s’il admet que l’installation est aujourd’hui un défi pour les jeunes qu’il faut accompagner et soutenir, Loïg Chesnais-Girard se dit persuadé que l’agriculture est porteuse « de métiers d’avenir » et, reprenant les mots du président Couëpel, prône le développement d’une agriculture bretonne plurielle et durable. « À l’arrivée, c’est l’intensité d’emplois demain qui compte pour garder une Bretagne vivante. »


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