Dans le cadre de la réforme de la Pac, l’aide à la conversion bio sera valorisée pour les grandes cultures. Toutefois, avant de s’engager dans la démarche, il est intéressant d’attendre 2023. Explications. Portée par l’objectif européen du développement de l’agriculture biologique, la France a rehaussé son ambition nationale en matière de transition écologique. En effet, d’ici l’année 2027, son objectif de SAU bio est fixé à 18 %. Dans la mesure où, actuellement, la part de SAU bio est de 8,5 %, il est donc intéressant de relever qu’il s’agit ni plus ni moins que de doubler rapidement cette surface dans le pays. Un budget d’accompagnement au développement du bio Afin d’encourager ce développement de la SAU bio dans l’Hexagone, le Gouvernement a largement encouragé l’augmentation du budget consacré au second pilier de la Pac. Ce pilier, dédié au bio, va atteindre 340 millions d’euros par an à partir de l’année 2023, contre 250 millions d’euros à l’heure actuelle et ce, dans le but de favoriser l’émergence des projets en faveur de la transition écologique ainsi que d’accompagner la croissance du nombre de conversions annuelles. Maintien et revalorisation des aides à la conversion Le CAB (c’est-à-dire le régime des aides à la Conversion à l’agriculture biologique) va être maintenu en 2023 dans sa globalité. Concrètement, dès la première ou bien la deuxième année de conversion, les aides vont être distribuées pendant 5 années. Quant aux montants unitaires à l’hectare des aides, ils demeureront les mêmes. Toutefois, il faut noter une exception ! En effet, pour les grandes cultures, les aides seront sensiblement valorisées : elles passeront de 300 à 350 euros par hectare et par année. En revanche, pour ce qui concerne les MAB (les aides au Maintien à l’agriculture biologique), elles sont destinées à disparaître sur l’ensemble du territoire. 2022 : quelles conséquences sur les aides…
Quelle valorisation pour la conversion au bio en 2023 ?