Pour anticiper le départ de ses parents en retraite, Sébastien Hellegouach a récemment opté pour une traite robotisée. Conserver 25 ares pâturées par vache reste un objectif. Sébastien Hellegouach et sa mère Marie-Louise, associés en EARL, travaillent 120 hectares et produisent 850 000 litres de lait. Ils viennent d’installer, il y a 6 mois, deux robots : un V 300 de 2,5 ans et un V classique (Delaval) de 13 ans, en remplacement d’une salle de traite 2 x 9 postes. « Mon père a fait valoir ses droits à la retraite. Ma mère va cesser son activité dans quelques mois. Même si ma compagne me rejoindra sur l’exploitation, j’ai choisi de robotiser la traite pour le confort de travail et le gain de temps », expliquait l’éleveur, lors d’une porte ouverte, début mars. Le hangar a été agrandi (aire de traite, box paillés), des matelas ont été installés dans les logettes (une centaine de places), et deux racleurs à cordes nettoient les couloirs ; le tout pour 280 000 €, charpente, maçonnerie et tubulaires compris. Moins de 120 g/L de concentré « Je souhaite conserver le même système alimentaire », indique l’éleveur. À savoir, 25 ares pâturés par vache (toute la surface accessible), un peu d’affouragement en vert en périodes intermédiaires (Tarup) et une base de maïs ensilage qui reste au minimum à 5 kg de MS par jour au printemps. « Jusqu’à présent, les vaches consommaient 105 g de concentré par litre vendu ; avec les robots, je ne veux pas dépasser 115-120 g/litre ». La gestion de l’herbe en paddocks, avec fil avant, n’évoluera pas beaucoup. « Nous avons installé une porte automatique en sortie de bâtiment. Les vaches qui reviennent du champ doivent passer à la traite pour avoir accès à l’alimentation distribuée à l’auge. Ensuite, elles ressortent au champ ou repassent à la…

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