Des années après avoir adopté la traite robotisée, Danielle Richard et Clément Le Rouzic ont pris le taureau par les cornes pour améliorer le pâturage de leur troupeau grâce à l’abandon du full grass, des chemins rénovés et une porte de pâturage pour gérer des circuits jour / nuit. En 2012, les associés du Gaec de Kermach ont opté pour la traite automatisée. Un choix « pour se simplifier le travail » sur une exploitation de 150 ha de SAU dont des surfaces en légumes industrie et en céréales. Auparavant, les 60 vaches profitaient de 25 ha de pâturage exploités en full grass. « À l’arrivée du robot, nous avons arrêté de faire traverser les routes au troupeau. De ce fait, l’accessible s’est réduit à 11 ha », expliquent Danielle Richard et Clément Le Rouzic. Soit 17 ares par vache (65 vaches en moyenne). Les premières années, sans porte de tri, les animaux sortaient par période, « de 10 h à 16 h ». L’approche full grass avait été conservée, complétée par de l’affouragement en vert issu des prairies temporaires plus éloignées. [caption id= »attachment_64380″ align= »aligncenter » width= »720″] Danielle Richard, Clément Le Rouzic, Yoann Rivoal (salariée) et Marie-Thérèse Richard (retraitée).[/caption] Abandon du full grass pour des paddocks fil avant Puis, à partir de 2019, les Morbihannais ont voulu rationnaliser et optimiser le pâturage. « La surface accessible a été découpée en paddocks de 0,8 ha environ dimensionnés pour 3 ou 4 jours selon la pousse. L’utilisation d’un fil avant a permis de proposer tous les jours une herbe de qualité qui incite les animaux à aller brouter. » La stalle du robot qui servait jusqu’alors de porte de tri pour envoyer les animaux vers la prairie a été complétée, en 2020, par l’installation d’une véritable porte de pâturage 3 voies à la sortie de la stabulation. « Grâce…
Trafic fluide vers les paddocks