Le passage aux robots n’a pas remis en cause la sortie des vaches laitières sur le Gaec de l’Aulne qui répond au cahier des charges pâturage de l’Association des Producteurs Bel de l’Ouest. Il y 4 ans, le pâturage a été intégré au cahier des charges élaboré par l’Association des Producteurs Bel de l’Ouest (APBO) en même temps que le non-OGM. « Les vaches doivent pâturer au moins 150 jours par an. Une prime de 6 € / 1 000 L est versée par la laiterie pour le pâturage et de 15 € pour le non-OGM », détaille Pascal Garnier, associé à son frère Laurent et sa femme Sonia à Loiron-Ruillé (53). Sur le Gaec de l’Aulne, un des 750 adhérents de l’APBO, les vaches sont toujours sorties au pâturage, même si cette pratique s’est compliquée au fil du temps avec la hausse de la production laitière et les aménagements routiers et LGV réalisés à proximité. « Nous tenons à faire sortir nos vaches pour leur bien-être, leur santé et la réduction du coût alimentaire. » Trois semaines de transition puis sortie jour et nuit « Aujourd’hui, nous avons 13 ha accessibles autour des bâtiments. Les parcelles de pâturage sont implantées en RGA-trèfle nain – trèfle blanc ». L’exploitation compte 135 laitières en moyenne à 10 000 kg / an. Quand les deux robots Delaval sont arrivés en 2016, le pâturage a été maintenu sans grande modification organisationnelle. « Vers mi-mars, nous commençons à sortir les vaches. Nous ouvrons le portail de la stabulation vers 9 h et elles reviennent progressivement, ne ressortant plus après 14 h. » Suite à cette phase de transition, à partir du 15 avril et jusqu’à début novembre, l’accès à l’extérieur se fait jour et nuit. « Les vaches se régulent seules. » [caption id= »attachment_64411″ align= »aligncenter » width= »720″] La sortie de l’aire d’attente des…

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