Simmental France organisait la vente aux enchères du troupeau de Sébastien Loric, éleveur à Saint-Jean-Brévelay, le 6 avril dernier. Une quarantaine de vaches et génisses ont trouvé preneur.
Marquise, la vache la mieux indexée de la race (154 d’Isu), mère à taureau, était la tête d’affiche de la vente aux enchères du troupeau de bon niveau génétique de Kergouriec, à Saint-Jean. Elle a été vendue à 3 600 €. Ses filles ont également affolé les compteurs. 2 850 € pour la plus jeune, fille d’Irokese, pas encore inséminée, génotypée à 139 points d’Isu. « Une bête rare à la vente », assurait Jean-Baptiste Geoffroy, technicien de Simmental France, « un animal sans cornes, avec de forts index taux et morphologie, qui sera suivie dans le cadre du schéma de sélection ». Elle a pris, comme sa mère, la direction du département du Doubs. Sa demi-sœur, une amouillante qui vêlera en juin prochain, fille du taureau Manutius, a été vendue 3 850 € à un éleveur de l’Orne. Un lot de trois embryons de Marquise et du taureau Mercedes a également été vendu aux enchères, à 2 050 €.
Une vingtaine d’acheteurs
Au total, une trentaine de vaches et une dizaine de génisses ont changé de propriétaire à un prix moyen de 2 070 €. Une vingtaine d’acheteurs étaient présents, espérant tirer le bon lot (d’autres enchérissaient par téléphone). « C’est un troupeau de haut niveau génétique », poursuivait le technicien. « Dès le premier coup d’œil, on remarque des vaches lourdes et épaisses. Ici, on trouve du développement, du muscle, du lait et du taux ». 7 000 litres de moyenne par vache, à 44 de TB et 35, 5 de TP. L’éleveur se consacrera désormais à sa centaine d’hectares de cultures et à ses ateliers post-sevrage et engraissement de porcs (adhésion à une maternité collective). « Je voulais limiter la quantité de travail car je suis seul sur l’exploitation ». Son travail de sélection a été récompensé, avec cette vente très suivie. Un seul animal, proposé à la vente, n’a pas trouvé preneur.