Les responsables d’Axiom assurent avoir conçu une truie capable de répondre aux enjeux de demain : l’autonomie et la faculté à sevrer de nombreux porcelets lourds et homogènes. Une réelle rupture génétique. C’est ainsi que les responsables de la société française Axiom qualifient la cochette Vénus, censée égaler, voire dépasser ses concurrentes les plus performantes sur le marché de la génétique femelle. Sa mère Axa est le fruit d’un travail de cinq années de combinaison des meilleures lignées femelles des cheptels développés par les entreprises fondatrices d’Axiom. Son père est le verrat Large White sélectionné par la société. 16,3 tétines fonctionnelles Les ascendants de la Vénus ont été sélectionnés sur quatre axes. Le calme et l’autonomie tout d’abord. « L’index bien naître de chaque animal résulte d’une masse de données collectées sur plus de 50 000 mises bas. Les animaux n’ayant pas un comportement répondant aux critères définis sont systématiquement éliminés », indique Guillaume Naveau, directeur d’Axiom. « La Vénus produit 15,5 nés vivants en moyenne ». La qualité des porcelets est le second axe de sélection. Dans le cadre d’un programme de recherche, la maturité des petits est évaluée automatiquement à la naissance grâce à l’analyse d’image des crânes (intelligence artificielle). Un index maternel qualifie la capacité de la truie à allaiter (GMQ de la portée pendant la lactation). « Plus d’un million de pesées individuelles ont été réalisées à la naissance et à 21 jours, sans allaitement artificiel ». Le nombre de tétines fonctionnelles et durables est de 16,3 en moyenne sur les cochettes Vénus. Coût de production inférieur La facilité de conduite a fait l’objet d’une grande attention de la part des sélectionneurs : expression des chaleurs, qualité des aplombs. « La truie est fertile, plus 5 points par rapport à la moyenne nationale ; elle vieillit bien (5,7 portées en moyenne dans la carrière). Elle nécessite un besoin…
Une nouvelle truie française sur le marché