Avec l’agrandissement des exploitations agricoles, la question du temps de travail est devenue prégnante. Beaucoup d’agriculteurs ont le sentiment de courir en permanence. Quelles en sont les raisons ? Outre un réel problème de charge de travail, la question du tempérament de chacun et de son attitude au travail se pose. Êtes-vous sûr de bien vous connaître ? Voici 3 typologies d’agriculteurs. Le perfectionniste Précis, méticuleux, sa priorité est que tout soit fait et bien fait, quitte à faire exploser le compteur des heures de travail. Il est du genre à tout analyser dans les moindres détails : la ration alimentaire des animaux, les besoins en azote, phosphore, potasse… des cultures, la demande de puissance de son parc matériel. Cela ne l’empêche pas de simplifier les itinéraires techniques ou le système d’élevage s’il le juge opportun, mais seulement après avoir analysé les choses précisément. La complexité d’un système ne lui fait pas peur, l’agriculture de précision est faite pour lui, en cultures comme en élevage. Adapter la dose d’engrais ou de produit phytosanitaires à chaque zone d’une parcelle lui convient parfaitement. Il analyse ses résultats technico-économiques à la virgule près. Les outils technologiques et leurs cohortes de chiffres le lui permettent. Déléguer requiert un effort de sa part car il doit accepter que tout ne soit pas nécessairement fait comme il le souhaiterait. Le simplificateur Son fonctionnement est global plus qu’analytique. L’objectif premier est de faire simple car ce qui compte, c’est le résultat final. Chez lui, les veaux sont à un repas par jour. La ration des vaches est composée d’un nombre restreint d’ingrédients, le pâturage plat unique est l’idéal lorsque c’est possible. La salle de traite est fonctionnelle mais sans technologie dernier cri. Lorsqu’il s’agit de réduire l’utilisation des intrants sur les cultures, il le fait de façon uniforme, car…
De l’importance de se connaître