Vaches s’entassant au champ comme en bâtiment, risque de mammites d’été, baisse passagère d’ingestion… Au Gaec, la période estivale a toujours été plus délicate à gérer. En adaptant l’étable, les associés ont redonné du confort aux animaux. « Nous sommes des passionnés. Quand nos vaches se sentent bien, nous nous sentons bien et nous sommes plus motivés au quotidien », lance ce couple d’éleveurs costarmoricains. À ce titre, cela fait plusieurs années qu’ils réfléchissent à la gestion des coups de chaleur. « Quand il fait chaud, au champ, les animaux ont tendance à se regrouper pour se ventiler. Ils restent debout, en plein soleil, et se fatiguent. Cela devient même difficile de les séparer. Aussitôt, le pâturage devient beaucoup plus irrégulier. » La crainte des mammites d’été Même dans les parcelles jouxtant un bosquet de chênes ou des morceaux de talus, la situation n’est pas plus favorable. La zone à l’ombre étant très attractive, le troupeau s’y masse pareillement. Les abreuvoirs placés à l’opposé, à l’entrée des paddocks, ne suffisent pas à motiver la circulation et la consommation d’herbe. « Rapidement, l’entassement des animaux près des arbres devient synonyme de concentration de bouses et de mouches. Certaines se couchent sur ce sol souillé. » Et le risque d’une flambée de mammites d’été augmente drastiquement, un problème que redoutent les associés : « Une mammite, c’est une perte de lait, un coût de traitement, davantage de travail et surtout la crainte d’une erreur d’aiguillage lors du délai d’attente alors que nous sommes plusieurs à traire. En été, au moment de se faire remplacer pour les vacances, le stress de confier le troupeau à un remplaçant est encore plus grand s’il y a un problème ponctuel de santé mammaire. » Malgré un accessible limité pour 130 vaches, les deux producteurs de lait préfèrent les voir dehors. Mais quand le mercure…
Filets enroulables et ventilateurs pour un vent de fraîcheur