Ne pas chercher à se mettre à la place des vaches
Pour rappel, la température de confort des bovins se situe entre 5 et 7 °C. Entre 5 et 15 °C, certains parlent de « thermoneutralité » pour les vaches alors que l’être humain a froid. Au-dessus de 25 °C, nous avons chaud alors que les conditions sont déjà difficiles à supporter pour les animaux. Pour appréhender le stress thermique, il ne faut donc surtout pas chercher à se mettre à la place des vaches, expliquent les spécialistes.
Si la Bretagne ne connaît à l’année que quelques pics sporadiques de forte chaleur, à l’avenir, les montées de thermomètre sont annoncées plus fréquentes en lien avec le changement climatique. Surtout, l’humidité de l’air importante, autre facteur influençant le stress thermique, est une caractéristique de notre climat doux océanique. Comme indicateur, il faut retenir que le stress de chaleur de la vache démarre à 20 °C et un taux d’hygrométrie au-dessus de 50 %. Une situation finalement pas si exceptionnelle… Pour autant, en appliquant des principes simples comme proposer suffisamment de points d’eau, fournir de l’ombre au pâturage comme en bâtiment, ouvrir les étables pour profiter de la vitesse d’air, de l’effet vent et adapter sa conduite de troupeau, le risque stress thermique en Bretagne est maîtrisable.
Au sommaire de ce dossier
- « La notion de THI est insuffisante »
- L’été est moins propice au démarrage d’un robot
- Surveillance en continu des vaches et des consommations d’eau
- De l’eau disponible et accessible
- Limiter le coup de massue des grosses chaleurs
- Des rideaux modulables et deux pentes sur le toit
- Les petites subtilités de la ration d’été
- Une stabulation bien ventilée toute l’année
- Des brasseurs d’air réversibles, pour l’été et l’hiver
- Revoir les paramètres du robot avant les beaux jours
- Un double rideau commandé par station météo
- Filets enroulables et ventilateurs pour un vent de fraîcheur
- Une haie d’honneur pour les pâtures