Sabrina Duval a fait le choix de l’automatisation pour l’alimentation lactée, en eau et fibreuse de ses veaux. Les repas arrivent via des tuyaux en aérien. « Mon nouveau bâtiment a été pensé aussi bien pour mes veaux que pour moi », souligne Sabrina Duval qui dispose de 440 places au total à Saint-Germain-sur-Ille (35). Elle s’est installée il y a 6 ans reprenant le bâtiment de veaux de boucherie de ses parents qu’elle améliore peu à peu. « J’ai toujours eu envie de faire ce métier. C’est une passion. Et il me permet de gérer mon temps plus facilement », ajoute cette mère de 3 enfants. Réduire la pénibilité Son 2e bâtiment neuf de 200 places a été mis en service il y a 1 an représentant un coût d’environ 1 900 €/place. Lors de cette construction qui a été aidée par le PCAEA, elle a décidé d’automatiser toute l’alimentation dans les deux bâtiments. Préparés dans les deux cuisines, les repas lactés et fibreux arrivent directement dans les auges, en passant par des tuyaux en hauteur. Certes ces équipements sont plus onéreux, mais « ils me permettent de gagner du temps et surtout de réduire la pénibilité du travail. Je ne porte rien et n’ai pas de taxis de distribution à conduire », constate l’éleveuse qui a ouvert ses portes dans le cadre des Rencontres Made in viande le 11 mai. « Pour la partie fibre, j’ai juste à saisir le pourcentage de paille que je souhaite intégrer à l’aliment et la machine fait le mélange. Ensuite, je peux moduler les apports au niveau du distributeur placé au-dessus de l’auge de chaque case. » Pour le confort des veaux (en cases de 7) et moins de bruit dans le bâtiment, des caillebotis en caoutchouc ont été installés. Dessous, passent des racleurs qui amènent le lisier à la fosse couverte extérieure….

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