En Bretagne, la race Aubrac est souvent présente en complément d’autres ateliers sur les fermes. Exemple sur le Gaec des pampilles où elles accroissent la valorisation de l’herbe sur un élevage en chèvres laitières. Sur le Gaec des pampilles à Québriac (35), les bovins de race Aubrac sont arrivés sur l’élevage simultanément à l’installation de Marilyn Jeanne en 2019. « Il y avait des chèvres laitières depuis 1976 sur l’exploitation, les bovins représentaient un atelier complémentaire. Dans le berceau de la race, au sud du massif central, j’avais eu l’occasion d’admirer ces belles Aubrac et de déguster leur viande savoureuse », retrace l’agricultrice qui ajoute un intérêt à ces bovins aux cornes en lyre : « leur rusticité ». Lors d’une journée technique organisée par l’association « Aubrac de Bretagne » le 18 mai, elle a souligné que les bovins permettaient une valorisation plus importante de l’herbe, mangeant notamment les refus des chèvres et les fourrages un peu moins bons. Aménagement des bâtiments Quand elle s’est associée avec Jérôme Portier et Thomas Delourme, Marilyn Jeanne a repris une stabulation laitière avec ses 35 ha autour. « Nous avons aménagé un espace de contention dans l’ancienne salle de traite et avons installé des cornadis spécifiques. » Les vaches pâturent à proximité. Au départ, pour lancer l’élevage, Marilyn Jeanne a acheté 3 vaches, 2 génisses et 1 taureau à Léandre Barotin, éleveur à Chauvigné (35). « Je m’étais renseignée auprès de l’Upra Aubrac pour disposer d’une bonne génétique. » Aujourd’hui, le troupeau compte 7 vaches, 4 génisses, 6 veaux et 3 bœufs. Vente directe de veaux et bœufs Côté commercialisation, « nous avons commencé par de la vente directe de viande de veaux rosés (abattus à 5 mois) en colis sous vide et nous proposons aujourd’hui à nos clients de la viande de bœuf. Le bouche-à-oreille fonctionne bien. Les prix varient selon les colis entre 14,50 et…
Les Aubracs complémentaires de l’atelier chèvres