Caillebotis en caoutchouc, parcs double-façade, ventilation optimale, chariots distributeurs… De nombreux équipements apportent confort et efficacité sur l’élevage de Jérôme Saget. Le stockage du lisier sous les veaux participe à la maîtrise des coûts. « J’en avais marre de faire de la route. Je voulais changer de métier », explique Jérôme Saget, 46 ans, qui a travaillé pendant 25 ans dans le BTP. Le 28 avril, une porte ouverte était organisée dans son nouveau bâtiment de 400 places de veaux de boucherie situé à proximité de son habitation, à Montigné-le-Brillant en Mayenne. Il a acquis l’assise foncière de 3 ha. « J’ai toujours été attiré par l’élevage », souligne-t-il. Il a été accompagné par l’entreprise VanDrie France pour le lancement de son activité de veaux de boucherie en intégration. « Un technicien passe toutes les semaines. » Éclairage naturel Le nouveau bâtiment a été conçu pour favoriser le confort de l’éleveur et des veaux. L’éclairage naturel passe par les nombreuses fenêtres tout autour du bâtiment. Des ventilateurs à économie d’énergie ont été installés et l’entrée d’air se fait par des portes situées en face des couloirs, équipées de volets translucides qui se relèvent manuellement selon les conditions météo. Une paroi située derrière la porte évite des courants d’air trop forts sur les animaux. Pour les sols, l’éleveur a fait le choix de caillebotis recouverts de caoutchouc qui ont représenté un surcoût de 40 000 € par rapport à du bois simple. Mais le bien-être est amélioré par rapport au froid pour les animaux et au bruit dans le bâtiment. Les premiers veaux (race Holstein) sont arrivés le 25 janvier, à l’âge de 20 jours en moyenne et repartiront vers l’âge de 175-180 jours. Au départ, ils passent un mois en baby-box puis sont triés selon la taille en groupes de 8. « Je compte environ 2 heures le matin et le même…

---