À l’amorce des prochaines campagnes législatives qui vont démarrer à la fin du mois de mai, les rencontres avec les candidats vont se multiplier et permettre de débattre de sujets agricoles. Claudia Rouault s’est invitée lundi 9 mai à l’EARL Marqué, à Landujan (35), « exploitation représentative de l’accompagnement à la transition agricole que nous avons mené », relève la députée socialiste d’Ille-et-Vilaine, souhaitant faire son bilan sur le terrain alors qu’elle ne s’est pas prononcée à ce jour pour sa candidature pour les prochaines élections législatives de juin. Elle a ciblé ce jour-là une exploitation en agriculture biologique, en vente directe pour les œufs. L’occasion d’une discussion à bâton rompue pour le gérant René Marqué et un de ses salariés Maxime Thé pour solliciter l’élue sur les problématiques rencontrées. La fin du confinement des volailles attendue En agriculture bio, avec 5 200 poules pondeuses, les agriculteurs lui demandent quand va se terminer le confinement des animaux : « Il n’est plus mentionné de cas de grippe aviaire en Bretagne, les flux migratoires se terminent… Alors quand cette obligation va-t-elle être levée pour nous ? ». Et ce, alors qu’un arrêté était attendu pour le lendemain (10 avril), annonçant la fin de la claustration des animaux dans une grande partie de la Bretagne mais maintenant l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan en zone à risque “élevé”. Pendant ce temps-là, pour limiter le picage des animaux, « nous devons donner plus à manger, pour que les poules soient plus calmes ». Spéculation sur l’alimentation Une pratique qui tombe au plus mal alors que l’aliment est au plus cher . Car si l’éleveur a investi dans une fabrication d’aliment à la ferme en 2019 pour limiter le coût des intrants en achetant les céréales à la récolte, il faut gérer l’approvisionnement de la protéine. « La culture de la féverole ? Oui, c’est intéressant dans nos mélanges céréaliers…

---