Après une année 2020 exceptionnelle avec le meilleur chiffre d’affaires réalisé depuis la création de l’UCPT, la coopérative rebaptisée depuis Les Maraîchers d’Armor tire un bilan 2021 plutôt positif toutes productions confondues. « Notre assemblée générale se déroule ce vendredi 20 mai à Plouha. C’est l’occasion de revenir sur le déroulement de chaque culture légumière en 2021. Ce point culture ne reflète pas la situation que nous vivons actuellement en 2022 », précise Gilbert Brouder, président des Maraîchers d’Armor lors d’un point presse le 16 mai à Paimpol. En chou-fleur, malgré une baisse de surface, les volumes sont en augmentation. Les productions espagnole et italienne déficitaires en novembre et décembre ont dynamisé le marché vers l’export, permettant d’obtenir des prix intéressants. « À partir de janvier 2022, la situation s’est totalement inversée avec des ventes en dessous du prix de revient. Le marché s’est révélé atone avec une faible demande nationale et des débouchés à l’export uniquement vers les pays de l’Est et l’Allemagne. Nous n’avons rien vendu en Angleterre sur 2022. Après 2 saisons correctes, le résultat est décevant », explique Frédéric Quimerch. La nouveauté de la saison est l’achat par la coopérative de 2 machines permettant de récolter des fleurettes au champ pour le marché de la transformation. Ce sont 54 ha de chou-fleur conventionnel et bio qui ont été mis en place pour répondre à ce marché. Un manque récurrent de main-d’œuvre « En Coco de Paimpol, les volumes commercialisés en 2021 ont été équivalents à ceux de la saison précédente. Cela malgré des surfaces en baisse, des pertes au champ liées aux attaques de la mouche du semis et à la mise en place de quotas en semaines 40 et 41. Nous estimons avoir perdu environ 1 000 tonnes de Coco sur la saison simplement à cause du manque de main-d’œuvre », rapporte Hubert Jacob. Les ventes…
Une saison 2021 plutôt satisfaisante en légumes