Installés pour limiter le stress thermique en été, les six ventilateurs fonctionnent aussi en hiver pour assainir l’ambiance d’une étable construite pour 80 vaches.  L’été 2019 a changé la donne à l’EARL Brocéliande. Les températures ont dépassé les 35 °C dans l’étable. « Les vaches s’essoufflaient, ne mangeaient pas toute leur ration d’été, distribuée à l’auge », indique Xavier Thébault, associé à son frère Régis sur l’exploitation de 90 hectares. « La production a chuté. Nous estimons à 25 000 litres le volume non produit en raison de la chaleur ». Le bâtiment neuf, mis en service l’année précédente, pour 80 laitières, complétait un ensemble préalablement construit en 2012 : bloc traite, laiterie et nurserie. Il est ouvert sur toute une façade (rideaux amovibles manuellement) et bardé en bois (claire-voie) de l’autre côté. « Les ouvertures ne suffisent pas, il faut un brassage d’air ; nous avons donc décidé d’installer des ventilateurs dans l’étable en 2020 ». Bloc traite brumisé et ventilé Cinq d’entre eux sont installés dans l’étable, à 3 mètres de hauteur et à une quinzaine de mètres de distance afin d’assurer une vitesse d’air de 2 m/s sur les vaches, suffisante pour le confort des animaux. Ils sont légèrement inclinés, placés dans le sens des vents dominants et autorégulés grâce à un boîtier de commandes relié à des sondes de température et d’hygrométrie, idéalement placées dans la stabulation (avec variateur de fréquence). Quand les vaches sont en pâture au printemps, les ventilateurs s’arrêtent (programmation de plages horaires correspondant à la présence des animaux à l’étable). Un autre ventilateur est placé au-dessus de l’entrée de la salle de traite (2 x 10 postes) et propulse de l’air jusqu’à l’aire d’attente. « La brumisation déjà existante de cet espace ne suffisait pas. Cela faisait plutôt sauna. La ventilation apporte vraiment du bien-être ». Ce boîtier est commandé manuellement car il ne…

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