L’offre mondiale est en retrait avec un recul de la production pour les principaux exportateurs mondiaux (volumes inférieurs à l’année précédente depuis 7 mois). Augmentation de coût marquée aux États-Unis, manque de main-d’œuvre et mauvaises conditions climatiques en Nouvelle-Zélande : les raisons de cette baisse sont multiples. La collecte française suit la même tendance avec une diminution de l’ordre de 1 % sur 2021 et au premier trimestre 2022. Contexte mondial positif En parallèle, la demande mondiale est dynamique pour l’instant avec quelques incertitudes sur sa pérennité dans un contexte inflationniste et avec une demande chinoise en baisse. Finalement les marchés laitiers sont bien orientés avec des cours du beurre, de la poudre et des fromages très élevés. On retrouve cette dynamique en viande bovine avec l’élévation des cotations des vaches de réformes depuis mi-2021, suivie d’une accélération début 2022. Dans les résultats comptables bretons, la hausse du produit viande est déjà de plus de 5 €/1 000 L au quatrième trimestre. Augmentation du prix du lait Dans un tel contexte, les prix du lait s’améliorent depuis mi-2021. La hausse du prix de base est de l’ordre de 45 €/1 000 L pour le lait A fin juin 2022 sur 12 mois glissants et d’environ 175 €/1 000 L pour le lait B. Les clôtures comptables bretonnes suivent la tendance. La progression du prix payé est de 12 €/1 000 L au second semestre 2021 par rapport à celui de 2020. Cette augmentation s’élève à 17 €/1 000 L au quatrième trimestre 2021. Julien Pruneau / Cerfrance Bretagne…
Amélioration des produits et hausse des charges en lait