Coup de chaud, coup d’arrêt

12489.hr - Illustration Coup de chaud, coup d’arrêt

Les végétaux sont comme les Bretons : ils aiment le beau temps mais pas la grosse chaleur. Pour les plantes, l’effet d’un coup de chaud est intimement lié à son intensité, à sa durée et au stress hydrique. Il est admis qu’un maïs ne pousse plus au-delà de 30 °C. Les graminées ralentissent à partir de 25 °C et sont, selon les espèces, en situation de stress thermique à partir de 30-32 °C. Si le trèfle est réputé aimer la chaleur, il a une faible adaptabilité aux coups de chaud doublés d’une sécheresse.

Les températures supérieures à 30 voire 35 °C engendrent des perturbations dans la multiplication des cellules des céréales (cas d’un stress précoce, avant grain laiteux) ou ralentissent brutalement le remplissage des grains (cas d’un stress thermique plus tardif, vers grain laiteux-pâteux). La photosynthèse est également affectée sur le long terme, ce qui limite les opportunités de rattrapage lorsque l’épisode caniculaire est terminé. Quand la température dépasse 35 °C et que les réserves en eau deviennent faibles, les plantes peuvent ne plus être capables d’absorber assez d’eau et de contrôler leur transpiration, amenant à un échauffement brutal des tissus exposés au soleil, et éventuellement à une forme d’embolie dans les vaisseaux du xylème. Ceci peut aboutir à un arrêt immédiat et définitif du fonctionnement de la plante.

Source : Herb’actifs – Arvalis


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