Le lavage et la désinfection des bâtiments constituent un socle de la biosécurité. Pour diminuer la pénibilité de ces tâches, une palette de solutions existent. [caption id= »attachment_67707″ align= »alignright » width= »294″] Le poste fixe multi-utilisateurs (pompes empilées) est doté d’un bac tampon pour « gaver » les pompes.[/caption] Les analyses bactériologiques effectuées après le lavage-désinfection avec de simples chiffonnettes passées sur le sol ou sur les murs montrent que le nettoyage des salles est souvent aléatoire. De simples équipements peuvent accroître la qualité du nettoyage tout en assurant un meilleur confort de travail. « En premier lieu, il convient de connaître le débit d’eau sur le réseau. Il doit être idéalement de 20 % à 30 % supérieur à celui du nettoyeur », explique Olivier Léon, directeur commercial d’Hydroclean. « La puissance électrique doit également être suffisante pour le matériel envisagé ». Une fois les bases assurées, le choix des équipements peut s’opérer. Les postes fixes, éventuellement composés de pompes de lavage empilées, permettent de laver à plusieurs opérateurs. « C’est une demande de plus en plus forte avec l’augmentation de la taille des élevages. Il permet un gain de temps de 0,8 heure par truie et par an par rapport à un nettoyeur mobile. Il est sécurisant (prises électriques), accroît la longévité du matériel et facilite le travail (motivation du personnel) ». Géré par variation, avec démarrage automatique, le « multi-pompes » permet de maintenir une pression constante dans le réseau de lavage quel que soit le débit demandé. Le lavage à l’eau chaude (40-50 °C) est également de plus en plus demandé, en nettoyeur mobile ou fixe. « La chaudière indépendante fixe peut chauffer à un débit de 30 L/minute ; elle peut donc être installée dans la majorité des élevages de porcs ». Accessoires pour faciliter le travail Le chariot à mousse, branché sur le nettoyeur ou sur le réseau fixe, est équipé d’une manette…

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