La fauche des refus tout de suite après le passage des animaux permet d’éliminer les tiges résiduelles et de maîtriser les épis. Après une journée de fanage au champ, le produit de cette fauche peut être consommé en une nuit par le troupeau laitier. La fauche des refus n’a d’intérêt que s’il y a un potentiel de pousse après sa réalisation. En zone séchante, il faut cesser de faucher les refus après le 15 juin sous peine de bloquer le redémarrage de la pousse, conseille la Chambre d’agriculture. La fauche doit être réalisée avec un outil assurant une coupe franche : girobroyeur bien affûté, tondeuse de refus ou faucheuse classique. Mieux vaut éviter les broyeurs à axe horizontal qui risquent de lacérer les feuilles, handicapant sérieusement le redémarrage de végétation. Des travaux allemands (Pr Jacob) montrent qu’il n’est pas nécessaire de faucher les refus après chaque passage. Les meilleurs résultats sont obtenus après le 2e et 4e passage. Un broyage après chaque passage n’a aucune incidence sur le rendement en t/ha de MS ; le gain est de 0,5 t/ha de MS pour un broyage après le 2e et 4e pâturage. Mais en termes de fourrage consommé, il n’y a pas de si grande différence (+ 2,5 % mesuré en énergie consommée) ; le souillage de l’herbe par la fauche peut expliquer ce résultat….
Fauche des refus