Hausse des ventes en Label Rouge

12570.hr - Illustration Hausse des ventes en Label Rouge
Plus de 210 élevages sont engagés dans cette filière.
Après une année 2019 compliquée, les tonnages commercialisés par le GIE Proralim, déjà en hausse en 2020, continuent de progresser sur 2021.

« Sur l’exercice 2021, le nombre d’animaux abattus augmente par rapport à 2020 et 2019, s’approchant de 2 400, dont 94,7 % ont été labellisés », observent les responsables du GIE Proralim qui gère le Label Rouge limousin en Bretagne et Loire-Atlantique. Lors de l’assemblée générale le 20 juin à Hillion (22), ils ont affiché une progression des tonnages commercialisés en label de 7,6 % sur un an.

Prix moyen de 5,16 €/kg

Plus de 210 élevages sont engagés dans cette filière dont 41 % sont basés dans les Côtes d’Armor. En moyenne, 12 animaux par élevage ont été livrés sur 2021. En juillet, SVA a rejoint les trois abatteurs historiques : Gallais, Kervadec et BVD. Le nombre de points de vente passe à 84 : 67 boucheries et 17 GMS. Sur les dernières années, le classement U des carcasses est en augmentation ainsi que le poids moyen à 447,4 kg sur 2021. Le prix moyen est aussi en hausse à 5,16 €/kg.
« Aujourd’hui, le cheptel allaitant poursuit son déclin et les prix s’envolent faisant entrevoir des jours meilleurs pour les éleveurs malgré la hausse des charges. Une viande de qualité est recherchée par les consommateurs pour les moments de plaisir et festivité », déclare Éric Cabaret, président du GIE. Les abatteurs et les bouchers doivent s’adapter à ce contexte nouveau. « L’enjeu est de maintenir une grille de prix compétitive et rémunératrice pour tous les maillons. » Autre défi : « La reconnaissance de notre structure dans la contractualisation. »

Opérations de promotion

Le GIE Proralim adhère à Limousin Promotion qui suit des filières de viandes limousines en Label Rouge ou IGP, en bovin mais aussi en agneau et porc. « Notre structure regroupe près de 6 500 éleveurs, 46 OP et 2 145 points de vente. Nous appuyons notamment les acteurs dans leur promotion via des actions telles que Mon boucher a la côte ou la participation à des manifestations », indique le directeur Jean-Marc Escure.


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