Parmi les messages diffusés aux agriculteurs visiteurs de la plateforme d’essais d’Eureden à Trébrivan (22), les agronomes ont insisté sur l’importance du levier génétique dans l’optimisation de la stratégie fongicide.  Du 21 au 23 juin, 400 agriculteurs ont visité la plateforme d’expérimentation d’Eureden à Trébrivan (22). « Ce partage d’expérience entre techniciens et adhérents s’inscrit dans notre démarche de progrès ‘Cultivons autrement’ visant à promouvoir les pratiques agroécologiques dont l’un des enjeux majeurs est la réduction des produits phytosanitaires », ont rappelé les responsables des équipes Agronomie, en introduction, avant la découverte des micro-parcelles d’essais en maïs et céréales. Connaître les maladies les plus néfastes chez soi Sur un parcours dont la trame était « la baisse de l’IFT » (Indicateur de fréquence de traitements), les conseillers ont expliqué que la génétique est le premier levier de contrôle des maladies et donc de réduction de l’usage des phytosanitaires en céréales. Pour rappel, plus une variété est tolérante à la maladie, moins la nuisibilité de cette dernière impactera le rendement. « Sur une variété peu sensible, l’impact des maladies est réduit. Mais sur une variété sensible, la nuisibilité peut atteindre une perte de 30 q/ha. Par exemple, face à la septoriose, maladie la plus fréquente, il est ainsi possible de réduire grâce au bon choix variétal le nombre de passages et/ou les doses », explique Philippe Lécuyer. D’où l’importance de connaître les maladies les plus récurrentes et néfastes sur son secteur pour choisir la variété la plus adaptée. « Profitez du progrès génétique ! Aujourd’hui, 90 % des références à la gamme sont très résistantes à peu sensibles, précise le spécialiste. Il y a 10 ans, pour constituer le catalogue, on regardait en particulier le potentiel de rendement dans une stratégie à 3 fongicides. Maintenant, on donne beaucoup d’importance aux céréales qui présentent la plus grande tolérance aux maladies en observant notamment leurs…

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