L’agriculture maltraitée par les médias ?

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Une récente étude montre que les Bretons ont une bonne image de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Une majorité d’entre eux aimeraient être mieux informés. Qualité, locale, saine, les principaux qualificatifs attribués à l’agriculture bretonne par les personnes sondées lors de l’étude lancée par Agriculteurs de Bretagne et Produit en Bretagne, sont globalement positifs. Globalement seulement car le citoyen est en attente d’une agriculture toujours plus vertueuse. Loin des préoccupations de manque possible de blé et d’autres denrées à l’échelle de la planète, beaucoup de Bretons veulent plus de bien-être animal et plus de qualité. « Nous faisons déjà tout cela », s’est insurgée Odile Caroff, agricultrice, lors de la présentation de l’étude à Pontivy. « Pourquoi cela ne se sait pas suffisamment ? ». Les médias ne joueraient-ils pas leur rôle ? Non, si l’on en croit les résultats de l’enquête régionale. 55 % des citoyens bretons interrogés se disent en manque d’informations sur les sujets et les enjeux de l’agriculture. Parmi ceux qui estiment que les enjeux sont assez fréquemment abordés, 40 % trouvent que le niveau d’information est superficiel. Beaucoup considèrent que l’image véhiculée est exagérément négative. Les moins de 25 ans sont les plus critiques vis-à-vis des médias. « Nous avons diffusé 223 sujets sur l’agriculture et 185 sur l’environnement depuis le début de l’année », se défend Anthony Masteau, rédacteur en chef de FR3 Bretagne. « Nous sommes toujours présents quand la profession agricole veut communiquer. Et le secteur communique plutôt bien, ouvre ses portes facilement ». Militants ou journalistes ? Le constat est différent pour le monde agroalimentaire. L’étude révèle une image relativement positive mais pointe quelques signaux faibles : le respect de l’environnement parfois bafoué, une production de masse et un manque de transparence. « Nous ne sommes pas aidés par certains médias », déplore Rémi Christoforetti, directeur général du Gouessant. « Il y a de plus en plus de…

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