La coopérative demande aux groupements d’apporter au mois 10, puis 15 % de leur production hebdomadaire au Marché du porc breton. Les objectifs sont fixés : « Il faut arriver à 10 % de porcs présentés au Marché du porc breton d’ici à la fin juin, et à 15 % pour la fin août », a insisté Philippe Bizien, président d’Evel’Up en amont de l’assemblée générale de la coopérative. Depuis plusieurs mois, le conseil d’administration du groupement de producteurs se pose « la question de la continuité du MPB tel qu’il se fait. Les volumes présentés sont en baisse, or il sert à fixer le prix du cochon en France ». Le président déplore le fait que la majorité des apports sont en provenance de 2 groupements, « Il n’y a quasiment plus que Evel’Up et Porélia. S’il faut continuer à avoir un prix transparent et collectif fixé par le MPB, il faut que ce prix soit porté de façon paritaire. Si nous sommes capables d’apporter cette parité au prix, on sera plus fort pour faire évoluer et pour renforcer les règles du Marché ». Autre sujet pour Evel’Up, continuer les investissements des sites de production. « 65 millions d’euros, c’est le montant investi par les éleveurs l’année dernière sur le Grand Ouest », chiffre David Riou, premier vice-président de la coopérative. En production porcine et à l’échelle de la France, 1 dossier d’enquête publique sur 2 est suivi par Evel’Up. « Tous ces dossiers présentés en enquête ont eu une autorisation. Ils demandent une expertise, que l’on a », salue Philippe Bizien. Concernant la commission recherche et développement, le responsable estime que « son 1er rôle est d’améliorer le coût de revient des éleveurs ». 102 agriculteurs ont intégré ce pôle R&D et testent directement dans leurs élevages des exosquelettes lors des soins apportés aux porcelets ou des solutions technologiques de chez Copeeks qui filment…
« Le prix doit être porté de façon paritaire »