Le recensement de 2020 montre que la Bretagne a perdu 8 100 exploitations en 10 ans, un quart des structures agricoles. Mais la région confirme sa vocation pour les productions animales, avec les 2/3 des exploitations spécialisées dans l’élevage. L’importance de l’élevage en Bretagne se vérifie en 2020 avec 63 % des exploitations spécialisées en productions animales, même si cette part recule de 6 points par rapport à 2010. L’élevage occupe 60 % des ETP (Équivalent temps plein). La Bretagne se place toujours au 1er rang des régions pour les cheptels porcins, vaches laitières en représentant respectivement 51 et 21 % des exploitations françaises. La volaille se place au 2e rang (21 % des exploitations). Le lait reste l’orientation principale Le lait reste l’orientation agricole principale en Bretagne, avec 7 660 exploitations. Les structures laitières se réduisent d’un quart et perdent 2 460 exploitations et 2 580 ETP, mais gagnent en surface 24 ha en moyenne par exploitation, passant ainsi de 68 ha à 92 ha. Avec 736 200 têtes, si le cheptel reste globalement stable en 2020, il perd 40 000 têtes en 2021. Perte de 3 580 ateliers hors-sol en 10 ans En élevage hors-sol, le nombre d’élevages chute de 26 %. Les deux filières perdent 2 600 ETP. Dans les 4 159 ateliers porcins (-1 640 en 10 ans), le cheptel porcin chute de 4 % en effectif mais représente toujours 56 % du cheptel national (7, 5 millions de têtes). En aviculture, on dénombre 3 519 ateliers, un chiffre en chute de 1 939 unités. Le nombre de volailles reste stable, tout en diminuant en volaille de chair (-6 %) et en augmentant en poule pondeuse (+4 %). La production assure le 1/3 des volailles françaises, comme en 2010. La spécialisation végétale progresse La baisse du nombre d’élevages (-6,2 points en 10 ans) est captée par la progression des exploitations à spécialisation végétale (+7,2 points) : de 20 %…
L’élevage en perte de vitesse ?