Les chauffeurs se forment au désherbage mécanique

12348.hr - Illustration Les chauffeurs se forment au désherbage mécanique
David Méallet, formateur, et les entrepreneurs et chauffeurs d’ETA et de Cuma du Morbihan, devant les différents matériels de la station de Kerguéhénnec.

Le désherbage mécanique progresse. Incontournable en agriculture biologique, il tente de se faire une place dans les systèmes conventionnels. Fin 2023, toutes les exploitations devront avoir reçu un conseil stratégique phytosanitaire d’un organisme agréé. Ce conseil sera basé sur un diagnostic de l’exploitation et aboutira sur un plan d’actions co-construit avec l’agriculteur et comprenant des mesures visant à réduire l’usage ou l’impact des produits phytosanitaires. Le désherbage mécanique sera l’un des leviers pour atteindre les objectifs. ETA et Cuma, partenaires d’Eureden, anticipent en formant leurs chauffeurs à la station expérimentale de Kerguéhénnec. Matériel « Les échanges portent essentiellement sur les matériels existants, sur les réglages, la vitesse d’utilisation, l’agressivité », indique Philippe Bernard, responsable de l’équipe agronomie de la Chambre d’agriculture (secteur Est Bretagne). La formation au désherbage concerne essentiellement la culture du maïs. « Les conditions de réussite sont également évoquées, des rotations à la profondeur du semis, en passant par le travail du sol et les faux semis ». Depuis 2 ans, une cinquantaine de chauffeurs ont été formés. Porté par la Chambre d’agriculture et Eureden, l’action est réalisée en partenariat avec l’Agence de l’eau….

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