Lancé il y a 5 ans, le Contrat de solutions cherche à trouver des alternatives aux pesticides tout en gardant une rentabilité économique pour les exploitations. « À chaque fois qu’une matière active est retirée, les agriculteurs se retrouvent sans solution. Des cultures disparaissent à l’échelle des exploitations, puis des bassins de production. C’est pourquoi la FDSEA 29 est pilote du programme national Contrats de solution », fait observer Jean-Alain Divannac’h, président départemental du syndicat. Ce contrat cherche des solutions pour l’avenir des productions végétales, afin de « continuer à élaborer des stratégies et éviter les impasses ». Pour illustrer cette volonté de recherches d’alternatives, la FDSEA 29 a reçu Hervé Lapie, président du Contrat de solutions, sur la plateforme d’essais d’Eureden, à Trébrivan (22). Créée il y a 5 ans, l’association Contrat de solutions « montre que nous évoluons, en combinant la chimie, le machinisme, la génétique comme alternatives, mais sans oublier les aspects agronomiques et réglementaires, ou encore la productivité de nos exploitations », résume le président de l’association nationale. À ce jour, 14 FDSEA développent ce Contrat de solution à travers la France. Laissez-nous le temps de chercher Pour Gurvan Cédelle, administrateur chez Eureden, les recherches d’alternatives à la chimie ont permis en 5 années « de réduire de 14 % la consommation de produits phytosanitaires, de 21 % le recours au glyphosate. Dans un même temps, l’utilisation de biocontrôle a été multipliée par 2 ». Installé en production de volailles de chair et en productions végétales, l’agriculteur demande « du temps pour chercher et trouver des pistes. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, c’est compliqué d’interdire des molécules sans avoir d’alternatives en face »….
Ouvrir la voie aux alternatives