Certaines entreprises proposent encore de construire un bâtiment sur l’exploitation et d’en laisser la jouissance à l’agriculteur avec un système de bail à construction. « En 2010, j’ai installé une centrale photovoltaïque d’une puissance de 28 kWc sur un hangar de stockage de fourrage. On était à l’époque en revente totale de la production avec un tarif de rachat de 0,60 €/kWh », retrace Henry Fontaine, producteur laitier à Saulnières (35). La motivation première de l’éleveur était de se diversifier et de créer un revenu supplémentaire sur l’exploitation sans augmenter la quantité de travail. Dès 2013, ils décident avec son épouse Annette d’investir dans un bâtiment neuf pour stocker du matériel et du fourrage et de l’équiper d’une installation photovoltaïque de 36 kWc sur la toiture orientée sud. « Le tarif de rachat de l’électricité produite était alors de 0,25 €/kWh mais dans le même temps le coût de l’installation était bien inférieur à 2010. Mon prévisionnel donnait un retour sur investissement de 12 ans sur la première installation et de 13 ans sur la seconde », précise l’éleveur. Un bâtiment dit «gratuit» [caption id= »attachment_66927″ align= »alignright » width= »314″] Annette et Henry Fontaine, éleveurs à Saulnières (35).[/caption] Henry Fontaine, qui manquait encore un peu de surface de stockage, s’est ensuite penché sur les bâtiments dits « gratuits ». Dans le principe, une société monte le hangar y installe et exploite une centrale photovoltaïque en laissant la jouissance du bâtiment à l’éleveur. « Nous avons monté ce type de projet avec une société qui n’a pas honoré ses engagements. Nous avions le permis de construire pour un bâtiment de 720 m2 (36 m x 20 m). L’installation solaire sur le bâtiment devait faire 100 kWc, je ne voulais pas investir car j’avais peur des coûts de raccordement et de changement de transformateur. » Une construction montée en 6 jour La société Arkolia a repris les…
Un bâtiment à disposition sans investissement