Le potentiel génétique des animaux s’exprime grâce à de bons rendements fourragers au Gaec Le Febvrier, dans le nord du Morbihan. Plus de 15 000 litres sont produits par hectare de SFP. L’installation de Romain, en association avec ses parents Alain et Colette, en 2018, a donné un nouvel élan à l’exploitation familiale qui produit désormais près de deux fois plus qu’auparavant (1 270 000 litres de lait). L’accroissement de l’effectif (de 70 à 130 laitières) s’est fait grâce à l’utilisation de semences sexées en amont de l’installation et à l’élevage de la totalité des génisses. Le Gaec est désormais en vitesse de croisière. Les efforts de sélection – génotypage, collectes d’embryons, utilisation de semences sexées – ont permis à l’élevage de se faire un nom sur les concours de Montbéliardes et de Prim’ Holstein et dans le schéma de sélection montbéliard (voir ci-dessous). Une trentaine d’hectares accessibles La surface accessible aux laitières est d’une trentaine d’hectares (sur 103 ha de SAU). « Parce qu’on accepte de traverser une route peu fréquentée », précisent les éleveurs. Si les associés ne négligent pas le pâturage, le système de production repose essentiellement sur la culture du maïs. Le rendement de 14-15 tonnes de matière sèche à l’hectare sécurise le système alimentaire. Au printemps, la ration de base est composée de près d’une dizaine de kilos de maïs ensilage (MS) et d’autant de RGA-TB. En hiver, cette ration est composée de 15 kg de maïs, de 2 kg d’enrubannage d’RGA et d’1,5 kg de betteraves. Sur l’année, la quantité de concentrés avoisine 2 100 kg par vache. Forte production La moyenne d’étable est de 10 208 litres (2021), avec un intervalle vêlages de 389 jours. Le coût de concentré est de 84 €/1 000 litres. Les Prim’Holstein sont plus performantes en quantité de lait (+ 1 000 L/VL) mais les montbéliardes produisent un lait plus riche…
Un système intensif au Gaec Le Febvrier, aux Forges