4 périodes d’insémination artificielle = 4 périodes de vêlage. À la ferme expérimentale de la Blanche Maison (50), cette planification permet une bonne complémentarité entre élevage et travail dans les champs. Mise en place en 2017, la gestion du troupeau laitier en 4 périodes axées sur la reproduction permet de « rationaliser et de mieux organiser le travail de l’éleveur autour de ces phases-clés de l’élevage avec du temps spécialisé autour de la reproduction et du temps libéré toutes les 6 semaines pour d’autres activités, comme les travaux dans les champs », relaie Benoît Rouillé, responsable de projet produits laitiers à l’Institut de l’élevage. Il poursuit : « Autre objectif pour la filière et pour la trésorerie de l’éleveur : cela permet de mieux répartir les livraisons de lait, avec dans le viseur, l’atteinte d’1/12e de la collecte annuelle chaque mois. » Si cet objectif n’est pas encore atteint, il s’en approche, et la courbe de collecte est bien plus régulière qu’avec des 2 anciennes périodes de vêlage au printemps et à l’automne. [caption id= »attachment_67250″ align= »aligncenter » width= »720″] Si les bandes de veaux sont plus homogènes, cette conduite exige un suivi rigoureux de la croissance des génisses, pour un vêlage précoce.[/caption] Des périodes de 6 semaines planifiées à l’année Concrètement, « ce sont 4 périodes de 6 semaines qui sont planifiées à l’année, dédiées à la surveillance du troupeau. Le reste du temps, les surveillances de chaleurs sont confiées au monitoring. Cela permet de dégager du temps au printemps pour l’ensilage d’herbe, les clôtures et les semis ; pour le foin, la moisson et les congés l’été ; l’ensilage de maïs et la préparation des semis d’automne en septembre/octobre ; les congés en fin d’année », décrit Lucie Morin, directrice de la ferme expérimentale. Les 88 Normandes sont conduites en 4 bandes de 22 animaux. La phase de reproduction est donc basée…

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