Pulvérisé après le lavage des maternités, le complexe bactérien occupe le terrain et empêche le développement des pathogènes responsables des diarrhées des porcelets. L’élevage de 440 truies, conduit en 10 bandes, sevrage à 21 jours, était confronté, depuis plusieurs années, à la problématique des diarrhées néonatales. Recherche de solutions en quête de démédication « Les portées de rangs 1 et 2 étaient régulièrement touchées », explique François Guégan, associé à son père. « La pathologie était plus ou moins bien maîtrisée par la vaccination et l’administration d’antibiotiques, mais quand on veut s’engager dans une démarche de démédication, ce n’est pas l’idéal… ». Le sevrage a lieu le jeudi matin. L’application d’un détergent, le lavage et la désinfection sont réalisés dans l’après-midi. Les truies de la bande suivante entrent le lendemain vendredi, pour des mises-bas qui démarrent en début de semaine suivante. Les truies étaient auparavant lavées et shampouinées en maternité. Autour de la mise-bas, les éleveurs épandaient un asséchant (hygiénisant) dans les cases et sur les tapis des porcelets. « C’est mon vétérinaire qui m’a parlé des flores de barrière. J’ai accepté de faire un essai ». Au total, il y en aura deux ; sur 2 bandes à suivre au deuxième semestre 2020 puis de février à juin 2021. Analyses de flore espacées dans le temps Les essais ont été réalisés avec deux complexes bactériens distribués par la société Dietaxion. Le premier complexe, soluble dans l’eau, a été pulvérisé avant l’entrée des truies, dans la maternité (sols, murs et plafond), à raison de 5 g par truie. Ensuite, 400 g du second complexe ont été épandus (bactéries + support asséchant) dans les cases à la mise-bas (200 g sur la zone de mises-bas et sur les tapis et 200 g pour sécher les porcelets). Deux applications supplémentaires ont été réalisées 7 jours après la mise-bas puis 7 jours plus tard (200 g…
Une flore positive contre les diarrhées néonatales