Alors que le PSN de la France est revu, 8 organisations bretonnes souhaitent être entendues sur le maintien des actifs en agriculture et l’appui au bio notamment. Le 31 mars dernier, la Commission européenne a demandé à la France d’apporter des compléments à son Plan stratégique national (PSN) pour la future Pac. « Les remarques portent notamment sur la redistribution plus équitable des aides, la baisse des émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage, les moyens pour réduire les pesticides ou l’amélioration du bien-être animal. « Nos propositions ne sont pas retenues » Ces points rejoignent largement les critiques formulées sur la plateforme ‘Pour une autre Pac’ », soulignent les 8 organisations signataires* d’une tribune demandant au gouvernement « de revoir sa copie sur la Pac 2023 » et de « donner une chance à la Bretagne ». « Depuis 3 ans, nous avons contribué à de nombreuses consultations mais nos propositions n’ont jamais été retenues. Le gouvernement français n’a pas voulu prendre en compte les premières alertes de la Commission européenne en 2020 ou les avis de l’Autorité environnementale et de la Cour des comptes en octobre 2021 lui demandant de rehausser son niveau d’ambition. Le PSN construit s’inscrit dans la continuité des équilibres antérieurs qui vont générer encore moins de paysans demain. Comment alors répondre à tous les enjeux ? », demande Jean-Marc Thomas, porte-parole de la Confédération paysanne de Bretagne. Le syndicat prône un retour à une « régulation de l’offre plutôt qu’un système d’assurance très coûteux et demande des aides à l’actif plutôt qu’à l’unité de production. » Des doutes pour la bio Les associations émettent des doutes sur l’atteinte de l’objectif de 18 % de la SAU en bio d’ici 2027 alors que « les mesures de maintien en bio sont supprimées. Les aides à la conversion sont toutefois positives. » Cyrille Guilloteau, de la FRCivam, déclare qu’il « n’est…

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