L’adjudant-chef de gendarmerie Stéphane Méheux se déplace dans les exploitations agricoles, dans les Cuma ou les ETA pour effectuer un premier diagnostic afin qu’elles se prémunissent de faits de délinquance. Carburant, tracteurs, quads, voitures, matériel électroportatif… La liste des objets ou des véhicules volés dans des Cuma, des ETA ou chez des agriculteurs s’allonge quand on aborde le sujet de la délinquance auprès des professionnels. Ces vols et dégradations concernent aussi les câbles électriques d’installations spécifiques, pour en récupérer le cuivre. Face à ce constat et à la suite de faits constatés dans une Cuma du Finistère, la FDCuma 29 a souhaité rencontrer l’adjudant-chef de gendarmerie Stéphane Méheux pour « voir ce qui peut être amélioré, et surtout comment s’en prémunir ? », questionne Alain Laurec, directeur de la FDCuma 29. Une visite pour comprendre Référent sûreté pour le département du Finistère, le gendarme Méheux propose une première visite des lieux pour s’imprégner de l’environnement, mais surtout pour connaître les habitudes des agriculteurs qui fréquentent les locaux. Cette consultation sûreté « est gratuite et sans contrepartie, elle aboutit sur des conseils pour freiner les délinquants, dans le respect du secret professionnel et en toute confidentialité », rassure d’emblée l’adjudant-chef. Lors de cette visite à prévoir avant que des vols ou des dégradations soient constatés, l’expert en préconisations contre les techniques de malveillance regarde « la périphérie, qui se définit par la limite de l’emprise foncière de l’entreprise. Je regarde tout ce qui peut être facilitateur, l’éclairage, les zones de stationnement, les espaces verts ». Vient ensuite la zone de périmétrie, située entre le portail et l’ouvrant du bâtiment. « Pour bloquer et freiner, une haie épineuse dissuade de s’introduire ». Vient enfin la zone intérieure au bâtiment, à sécuriser. De cette visite résulte un rapport qui conclut sur 3 priorités absolues à améliorer pour mieux se protéger. Dans les…
Vols, dégradations, intrusions… Le référent sûreté conseille les agriculteurs