60 élevages engagés dans la filière Ejendu

12710.hr - Illustration 60 élevages engagés dans la filière Ejendu
La filière Ejendu se développe.
Concernant pour le moment des génisses croisées Limousin x Holstein bretonnes, la filière Ejendu s’adresse au marché français en particulier la restauration hors foyer.

Les premiers essais datent de 2015. Aujourd’hui, la filière Ejendu (« Le bœuf noir » en breton) se développe et compte 60 élevages sur tout le territoire breton dont 60 % sont des engraisseurs de bovins viande, 25 % sont des éleveurs laitiers et 15 % de vaches allaitantes. 17 % d’entre eux ont des ateliers volailles à côté et 2 % du porc. La filière concerne à ce jour des génisses croisées Limousin x Holstein, avec un objectif de 300 – 330 kg de carcasse. « Cette démarche est en phase avec des attentes consommateurs en termes d’origine et de qualité, celle-ci ayant été appuyée par des tests organoleptiques. Le produit, constant, est adapté au marché de la restauration », soulignent les partenaires.
Le vendredi 24 juin à Guerlédan (22) a eu lieu la première rencontre des éleveurs de la filière, en présence d’Interbev Bretagne et des partenaires engagés à ce jour : le Groupe Bigard, Bretagne Appro et Eureden. Une cinquantaine d’éleveurs étaient présents.

Les essais se poursuivent à Mauron

Ont été évoquées la structuration de la filière et sa pérennisation (suivi terrain, communication…), grâce notamment au dossier labellisé Plan de relance déposé par Interbev Bretagne avec les partenaires. Une mise en perspective a été réalisée avec des interventions sur les thèmes de la protection animale en abattoir et des actions amont (Boviwell, Cap’2ER). « Les essais à la station expérimentale de l’Idele (Cirbeef de Mauron, 56) vont se poursuivre pour l’amélioration continue de la démarche : génétique, cinétiques de dépôts de gras… ».
Les partenaires ont exprimé la volonté de poursuivre le développement de la filière « avec les personnes engagées et en ouverture à de nouveaux éleveurs intéressés. » À l’issue des échanges, des visites à l’abattoir de Bigard Quimperlé ont été proposées aux éleveurs. 


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