Les professionnels du biométhane sont confiants quant à la sortie de mesures accélérant la mise en service d’installations en file d’attente d’autorisation. De retour d’une réunion qui s’est tenue le 12 juillet au ministère de la Transition écologique sur le potentiel de matières premières nécessaires pour remplir les objectifs français de gaz renouvelable, ils ont constaté que leur demande d’accélération des mises en service, loin d’être tombée dans les oubliettes, « est toujours sur la table du ministre », après des mois de concertation. Les porteurs de projet espèrent plus que jamais obtenir la neutralisation des délais lorsque des recours de riverains retardent l’entrée en production ou quand la construction est retardée pour cause de Covid ou de hausse des prix des équipements. La règle est que trois ans après la signature d’un contrat avec un fournisseur, la durée – souvent de 15 ans – de leur contrat d’achat à tarif avantageux, commence à courir, que la production soit effective ou non. Des porteurs de projet abandonnent, voyant qu’il ne vaut pas la peine d’investir sur une durée raccourcie. L’association France gaz renouvelables (FRG) estime à 5,5 terawatt-heures, soit l’équivalent de l’énergie électrique d’un réacteur nucléaire, la capacité qui attend un décret d’assouplissement de cette règle.
Biométhane : Vers des mesures accélérées ?