Des responsables de Cuma ont témoigné de l’intérêt de l’utilisation des compteurs connectés sur les machines. Globalement fiables, ces équipements permettent des économies et une meilleure gestion des chantiers. Fini le temps des carnets de notes pour relever les surfaces ou les durées de chantier. « Mouillés, souillés, avec une écriture illisible… », admet un président de Cuma, dans une petite saynète théâtralisée à l’occasion de l’assemblée générale de la FDCuma 29, sur les terres de la Cuma du Jarlot. La solution se trouve plutôt dans les boîtiers connectés. Une dizaine de Cuma du département ont fait le choix d’installer ces boîtiers sur leurs machines pour faciliter la récupération de données. Rationnaliser les choses À la Cuma Croas Cabellec, à Sizun, Sébastien Péron a voulu « rationaliser les choses. Les carnets de notes étaient perdus, les surfaces travaillées étaient annoncées au bon vouloir des adhérents, il n’y avait pas de responsable attitré par matériel ». L’arrivée de boîtiers connectés a modifié l’organisation de la Cuma, « nous sommes passés de 3 combinés de semis à 2 ». Même constat pour Mickaël Quinquis, dont la Cuma du Ribl a investi dans 8 compteurs connectés en 2019. Les petits appareils ont relevé précisément les temps de travaux, « une dizaine de journées ont été récupérées », chiffre le responsable de la coopérative de Saint-Pabu. « Il y a un besoin de fiabiliser les informations. Comme le matériel est tracé sur une carte, on repère les déplacements inutiles », précise Stéphane Volant, de la fédération des Cuma de l’Ouest. Bien présenter les avantages « Avez-vous eu des réticences de la part de vos adhérents avant d’investir dans ce genre d’équipement ? », questionne Alain Laurec, directeur de la FDCuma 29. Autrement dit, y a-t-il eu un sentiment de surveillance ? « Oui, il nous a fallu expliquer les avantages. Si les adhérents sont réticents au départ, le fait…

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