Le paysage agricole change

12676.hr - Illustration Le paysage agricole change
De gauche à droite : Gilbert Tromeur et Stéphane Charon, respectivement président et directeur de Finistère Remplacement.
Lors de l’assemblée générale de Finistère Remplacement, un point sur les installations a été présenté. Il montre une végétalisation et une diversification des exploitations agricoles.

« 1 exploitation sur 3 est utilisatrice du service », fait observer Stéphane Charon, directeur de Finistère Remplacement. 1 611 adhérents composent le paysage de l’association, un chiffre stable sur l’année écoulée.

6e département de France

Les activités de ces agriculteurs se diversifient, représentées par des activités de production d’algue, d’huîtres ou des vergers. À 90 % composé d’activité en atelier lait il y a peu, ce chiffre est descendu à 71 % sur le dernier exercice. « Il y a une réorganisation, avec une tendance à arrêter l’élevage de vaches pour se consacrer aux cultures ». À noter, un fort taux d’adhésion des jeunes agriculteurs. Invitée à aborder le sujet de l’installation, Marion Claquin, animatrice à JA 29, rappelle que quand la région connaît 507 démarrages d’activité, « le Finistère compte 120 installations. Nous sommes le 6e département à l’échelle nationale ».
Les Nima (Non-issus du milieu agricole) représentent 41 % et « la surface moyenne a tendance à baisser, à 76 ha ». L’explication : une agriculture beaucoup plus diversifiée, avec de nombreuses créations (21 % des installations). « Les jeunes producteurs de lait représentaient 40 % en 2020, ils ont été 23 % en 2021. D’un autre côté, les fermes maraîchères s’élevaient à 15 % l’an passé, elles sont désormais 30 % ».


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