Les acides aminés sous forme libre contenues dans les plumes des volailles sont extraits par l’entreprise BCF Life Sciences. Appliqués sur les végétaux, ils apportent un effet en réponse aux stress abiotiques. La société morbihannaise BCF Life Sciences développe des solutions « biostimulantes d’origine animale, utilisant des plumes de volaille », explique Emmanuelle Mounier, responsable R & D pour l’entreprise. Par différents procédés, la kératine des plumes est extraite, puis les acides aminés sont dissociés. « Les acides de forme L (libre) sont directement assimilables par la plante, car ils ne forment pas une grande chaîne comme les peptides. Chacun de ces acides à une fonction contre les stress abiotiques. Nous travaillons actuellement avec le CTIFL pour trouver le bon positionnement, l’objectif est de trouver la bonne dose et le bon stade d’application ». Poudre ou liquide La solution biostimulante peut être appliquée directement sur la graine afin de gagner en précocité, ou « en encadrant la floraison pour mieux résister aux stress hydriques. Sur un essai en salade, 4 applications montrent une production sécurisée, même en conditions de stress hydrique ». Emmanuelle Mounier explique que certains acides aminés comme la proline « se stockent dans les vacuoles, et permet de garder l’eau ». Le procédé de fabrication unique en Europe prend la forme d’un produit fini sous forme poudre ou liquide. Il peut être mélangé avec des oligoéléments et est stable dans le temps : sa date limite d’utilisation est de 2 ans….
Les plumes volent au secours des plantes